Vos Lectures

[CrazyHorse]

J'ai enfin lu Voyage au bout de la nuit et je ne dirai qu'une chose: "ça m'impressionne pas du tout". J'ai pas trouvé ça mauvais hein, entendons-nous bien, mais j'ai pas trouvé ça exceptionnel non plus.

Et j'en profite pour ajouter qu'avant ça, je n'ai pas pu finir Contre-jour de Thomas Pynchon. Je sentais bien que la littérature contemporaine américaine n'était pas trop pour moi mais j'ai voulu essayer sur le conseil d'un ami cher (ancien membre de ce forum). J'ai quand même tenu 600 pages (sur 1500) mais j'en ai eu marre. Je n'ai rien trouvé dans ce bouquin, ni style, ni fond et une forme bien trop foutraque pour moi (y a des tas d'histoires et pas une vraiment intéressante).

Heureusement, avant et après ça, j'ai lu des tas de bons trucs: les formidables Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand, plein d'excellentes nouvelles de Tchekhov (et un très bon roman peu connu, Drame de chasse), de Pouchkine aussi (et son roman en vers Eugène Onéguine que j'avais lu à l'unif et que j'ai pris plaisir à relire), des recueils de poèmes de Victor Hugo (et son roman de jeunesse Bug-Jargal), la fin de la trilogie mousquetaire de Dumas, Le vicomte de Bragelonne, qui est le meilleur des trois (et La reine Margot, excellent aussi)... Et d'autres classiques que je n'avais pas encore lus: Les liaisons dangereuses, Le docteur Jivago, Salammbô (j'ai même relu Madame Bovary), Thérèse Desqueyroux, Frankenstein, Les souffrances du jeune Werther...
Bref, presque que du bon.

[strummer]

J'ai épousé un communiste, Philip Roth

[strummer]

Choke, Chuck Palahniuk

[strummer]

Je suis pilgrim, Terry Hayes

[strummer]

Peste, Chuck Palahniuk

[XWayne]

Pendant les vacances:

Hunger Makes Me a Modern Girl de Carrie Brownstein: autobio de la guitariste de Sleater-Kinney, j'ai été très bien surpris par ce livre. En introduction, elle revient sur le soir où elle a décidé de stopper Sleater-Kinney en 2006, lors d'un concert à Bruxelles. J'y étais (avec un certain CrazyHorse et d'autres anciens), la tension était palpable sur scène, cela sentait la fin d'une époque.
Et après quelques chapitres sur sa jeunesse, Carrie offre une véritable bio du groupe, sans langue de bois: elle assume totalement ses peurs et difficultés qui ont rendu la vie difficile à Corin Tucker et Janet Weiss (le livre leur est dédié) et propose de nombreuses anecdotes assez drôles. C'est très agréable à lire, avec une belle écriture rappelant son phrasé de chanteuse ou actrice.
Elle laisse quasiment de côté tout ce qu'il se passe après 2006, ignorant totalement son travail sur la série Portlandia, et traitant en 2 lignes de la reformation de Sleater-Kinney. Mais cette nouvelle aventure vit sa propre histoire maintenant.

You're Never Weird on the Internet (Almost) de Felicia Day. Autre autobio de la "reine des geeks", vue dans des productions de Joss Whedon (Buffy, Dr Horrible), mais surtout connue pour avoir lancée une des premières web séries sur Internet (The Guild, inspirée de deux ans passés nuit et jour sur World of Warcraft), et donné des idées à beaucoup de monde.
C'est presque de la retranscription orale, avec beaucoup d'exclamations et de l'enthousiasme!!! Et du CAPS LOCK! Si on connaît le monde geek et internet, c'est très intéressant de voir en parallèle ses projets et l'évolution du net. Elle apporte également son point de vue et vécu sur le GamerGate, un mouvement très récent (depuis l'été 2014) où la misogynie de certains groupes de joueurs s'affiche sans honte sur Internet, avec du harcèlement moral et autres saletés...

La horde du contrevent d'Alain Damasio. Roman français de fantasy / science-fiction sorti en 2004, ce livre est déjà un classique. Rappelant Dune pour son univers et A Song of Fire and Ice pour l'utilisation de différents points de vue (et les morts en série), le monde décrit est fascinant, et pourrait donner lieu à toute une série de livres. L'auteur se concentre sur ses personnages, leurs relations, et leur quête ultime. Cela fait longtemps que je n'avais pas autant apprécié les dernières pages d'un livre, qui ont laissé une forte impression.

[strummer]

Continents à la dérive, Russell Banks

" L'Amérique heu, l'Amérique heu, je veux l'avoir et je l'aurai " ça c'est que chantait Joe Dassin, Banks lui dirait plutôt : L'Amérique heu, l'Amérique heu, je veux l'avoir et je l'aurai dans le baba vu que ça se passe pas loin des Caraïbes je dirais au rhum en plus.
Ou comment un col bleu réparant des chaudières en Nouvelle-Angleterre décide de migrer vers le soleil de la Floride et le destin croisé d'une Haïtienne souhaitant rejoindre l'Eldorado qu'est l'Amérique vont se prendre en pleine face une succession de désillusions.
Roman torpillant les années Reagan et le leurre de la réussite facile, roman pas très drôle, tragique même et encore très actuel : les migrants, les miroirs aux alouettes proposés par la société qui ne fabriquent que frustration et envie.
Encore un très bon Banks dans lequel on retrouve la descente d'un homme Bob Dubois n'est pas bien loin du Wade Whitehouse d'Affliction.

[strummer]

Sulak, Philippe jaenada

On m'a offert ce livre, je ne connaissais ni l'auteur, ni le héros principal. Bon je vais faire court, je n'ai pas aimé ce bouquin, trop long, trop répétitif, et j'ai trouvé pénible ce culte que voue l'auteur à ce bandit, bon moi je suis un bourgeois qui paye ses impôts, et tout et tout, donc je ne suis sûrement pas la cible recherchée un homme tel que Sulak raconté dans ce bouquin, j'aurais aimé qu'il soit devenu au moins Robin des bois, les commentaires réguliers de l'auteur sur sa vie ne m'ont pas intéressés non plus, mais j'ai tenu jusqu'au bout, je suis sensible à la peine de la famille de Sulak, l'amour d'une famille c'est le plus important, le reste du bouquin et ce que l'auteur y raconte je trouve ça limite inintéressant voire voyeuriste, qu'il revoit untel qu'il trouve que machin est très fort, sans parler d'un style à la limite du rapport de police bref pas du tout ma tasse de thé.

[strummer]

A genoux, Mickaël connelly

Après avoir lu le poète, je me suis trompé et j'ai lu à genoux au lieu de commencer par les égouts de Los Angeles, bon ça c'est pour l'explication ; au final ça casse pas des briques, san-antonio aurait pu l'écrire, au moins j'aurai ri, c'est très rapide, très convenu. Je pense que l'originalité est absente de ce polar, et que ça ne méritait pas un livre, peut-être juste un scénario.
J'espère que le prochain me décevra en bien, mais pour l'instant James Ellroy reste mon préféré.

[froggy bunnyman]

A genoux, Mickaël connelly

J'ai 7 Connelly qui m'attendent
J'en ai déjà lu quelques uns

Il est bien celui là ?

[strummer]

Nan

[markus]

L'imposteur de Javier Cercas.
L'histoire vraie d'un gars dont la vie est une totale mystification. Il s'est entre autre fait passé pour un rescapé des camps. Impressionnant !

[froggy bunnyman]

Nan

Merci. Je le lirai quand même

[XWayne]

De Noir Désir à Bertrand Cantat de Pierre Mikaïloff.

J'ai essayé, j'ai regretté. Pas loin de l'hagiographie, l'auteur est en admiration devant les bordelais (revenant sur les différentes fois où il les croise dans un train) et les présente pratiquement comme les sauveurs d'un jeunesse France qui n'a que RATM et Pearl Jam à se mettre sous la dent en 1992 avant la sortie Tostaky (mais arrête gars...). Puis vient l'épisode Vilnius, ou plutôt 10 pages de faits divers liés à des personnalités de la musique (Sid Vicious, Phil Spector, Anita Pallenberg...) comme pour préparer le lecteur et chercher à atténuer ce qu'il s'est passé (ou carrément l'excuser, tel que j'ai cru comprendre l'auteur, "on a le droit de faire des erreurs"...).

Lisez plutôt une fiche Wikipedia, c'est plus clair, cela se limite aux faits, et cela ne s'encombre pas d'effets de style masturbatoires.

[math]

Nan

C est pas le meilleur!

Sinon, Strummer, j ai Perfidia qui m attend. Il vaut le coup celui la?

[strummer]

Suis pas très objectif, j'adore Ellroy, j'ai bien aimé

Pour l'autre là connelly faut commencer par les égouts de Los Angeles

[math]

Suis pas très objectif, j'adore Ellroy, j'ai bien aimé

Pour l'autre là connelly faut commencer par les égouts de Los Angeles

mes preferes chez Connelly: le poete, los angeles river et l epouvantail.

[froggy bunnyman]

Exact Math !
Ces 3 là sont excellents.

De mémoire, Echo Park ou Deuil interdit sont très bons aussi
Plus récemment, les 9 dragons change un peu et est très réussi je trouve

J'en ai encore 6 ou 7 de lui à lire, avec Harry Bosch bien sûr

[strummer]

Michael connelly, les égouts de Los Angeles

Non Harry bosh ce n'est les bonbons Haribo prononcés par une personne du Portugal. C'est un flic de LA , dur à la tâche, ancien du Vietnam et qui n'aime pas trop l'autorité, il est attachant, solitaire.
Il a du pain sur la planche, un cadavre retrouvé, les flics des affaires internes aux fesses, le FBI qui s'en mêle, une vraie vie rêvée de flic.
Un scénario sympa, une lecture agréable en font un polar honnête, non je ne crierais pas au génie, vous le savez moi c'est James Ellroy mon chouchou.
Il n'empêche j'avais envie de connaître la fin et le bouquin fini en toute honnêteté je me suis dit que c'était chouette, un polar pépérre, honnête dans lequel l'auteur s'est donné du mal dans les personnages et le scénario, ce qui m'a manqué c'est tout le reste, le
Mal incarné, la folie, LA tentaculaire, bref James Ellroy quoi.

[froggy bunnyman]

Michael connelly, les égouts de Los Angeles

Énorme, je viens de le commencer depuis 3-4 jours !