Dans un restaurant bondé de Tel-Aviv, une femme fait exploser une bombe qu'elle dissimulait sous sa robe de grossesse. Toute la journée, le docteur Amine, Israélien d'origine arabe opère à la chaîne les innombrables victimes de cet attentat atroce. Au milieu de la nuit, on le rappelle d'urgence à l'hôpital pour lui apprendre sans ménagement que la kamikaze est sa propre femme. Il faudra l'audace rare de Yasmina Khadra pour oser aborder un tel sujet. Dans ce roman extraordinaire, on retrouve toute la générosité d'un écrivain qui n'en finit pas d'étonner par son imaginaire et son humanisme.
Professeur à l'université de Los Angeles, marié et père de famille, et convaincu, à l'heure des funestes bilans de la quarantaine, de n'être qu'un loser, Théodore Larue est en route vers son suicide quand un camion, le heurtant de plein fouet, projette son corps à travers le pare-brise, le laissant fort proprement décapité. Certes dépossédé de l'ultime initiative de son existence, l'ex-candidat au suicide est cependant bien mort, conformément à ses vœux. De diligents services funéraires, soucieux d'en faire un cadavre présentable prêt à devenir l'objet de clignes funérailles, recousent tête et corps à la va-vite, mais voici qu'au beau milieu de la cérémonie Ted se redresse et s'assied dans son cercueil... Face à ce mort encore vivant, une terreur sacrée s'empare de la petite famille de Ted, cernée de toutes parts par le brasier des fantasmes collectifs qu'attise une hystérie médiatique à son comble. Bien que passablement traumatisé lui aussi, Ted trouve des avantages à sa nouvelle et monstrueuse situation il se sent plus puissant, plus aimant, plus généreux, les sens et l'esprit bien plus aiguisés que naguère. C'est alors que, quelques jours seulement après son retour au foyer, Ted est enlevé par les sbires de l'inquiétante secte chrétienne dirigée par Big Daddy, qui voit en lui l'incarnation du diable. Si, fort de ses nouveaux pouvoirs, Ted parvient à s'échapper, ce n'est que pour mieux tomber entre les mains des services secrets américains qui l'incarcèrent dans les tréfonds d'un laboratoire du Nouveau-Mexique afin que son étrange cas soit examiné par les plus éminentes autorités scientifiques... Qu'il prenne pour cible les médias, le fanatisme religieux ou les consternantes pratiques des milieux universitaires, Percival Everett livre ici une nouvelle satire, aussi grinçante due jouissive, d'une société américaine parfaitement déboussolée. Mais, détournant la réflexion philosophique de ses chemins académiques, l'écrivain fait surtout du "l'incroyable et véridique histoire" de Théodore Larue le support d'une essentielle et troublante méditation sur la condition des vivants.
Samoa a écrit :Ca fait plaisir, j'espère que tu vas aimer !
" C'était une ruelle sombre, avec la lune qui l'éclairait en éclaboussant de sa lumière des taches de sang séché. " Obsédé par le souvenir de sa jeune sœur qui s'est suicidée après avoir subi un viol, Kerrigan traîne depuis des années sa haine dans Vernon Street, le coin le plus sordide de Philadelphie. Jusqu'au jour où il rencontre Loretta, une jeune fille venue des beaux quartiers bien décidée à le sortir de cet enfer. Mais les vieux démons ont la peau dure et, pour Kerrigan, la limite entre la soif de vengeance et la folie va devenir aussi fine que le fil du rasoir. Sec, puissant, David Goodis distille suspense et sueurs froides en grand maître du roman noir.
David Goodis est né en 1917 à Philadelphie. Ses livres rencontrent très tôt le succès et plusieurs sont adaptés au cinéma, comme Tirez sur le pianiste !, La Lune dans le caniveau ou Sans espoir de retour. Il participe à son tour à l'écriture de quelques scénarios dans les fameux studios hollywoodiens. Mais cette vie n'est pas la sienne. Très vite, il choisit la liberté faite de vagabondage, d'alcool et de solitude. David Goodis meurt en 1967, presque oublié de tous, laissant pourtant derrière lui une œuvre qui compte une quinzaine de titres célèbres.
lola a écrit :pjale a écrit : Charles Bukowski Factotum
J'ai commencé hier "le ragout du septuagenaire" de Bukowski .......mon 3ème du même auteur, j'avais lu le fameux "pulp" et "women".......
une lecture saine et efficace 8)Riotact a écrit :Super Mickey Géant
rooo tout de suite...Riotact a écrit :LVG a écrit :une lecture saine et efficace 8)Riotact a écrit :Super Mickey Géant
Oui mieux que Pif Gadget.
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