mike baroud a écrit :Québec fan a écrit :Tous les shows de Pearl Jam que j'ai vus (2006) se sont terminés par le disque des STROKES... Quand le band quitte pour de bon après les 2 rappels The Strokes joue....
et sinon, le show que tu as vu desstrokes, t'as aimé ?
Oui c'était excellent !!
Je ne connaissais pas beaucoup mais j'ai pas été deçu
Le chanteur n'a pas la plus grande voix au monde mais c'était très très bien !! J'ai pas vu Drew Barrymore... !! LOL !!
En voici un review dans un journal d'ici.
The Strokes : de l'art brut et convaincant
Alexandre Vigneault
La Presse
De l'unique visite des Strokes à Montréal, à l'automne 2001, on avait tiré la conclusion suivante: ce groupe allait durer tant que son chanteur allait tenir debout.
Il ne s'agissait pas d'une figure de style, mais d'une lecture toute terre à terre de la réalité. Imbibé comme une éponge, Julian Casablancas, à l'époque, ne devait son équilibre qu'à son pied de micro. Une chiquenaude sur le bout du nez aurait suffi à l'étendre sur le sol.
Cinq ans plus tard, The Strokes tient encore la route, comme on a pu le voir hier soir au CEPSUM. Julian Casablancas trinque encore, mais moins. Paraît que tout le groupe- y compris lui- jugeait la chose nécessaire. Sa voix très éraillée garde bien des cicatrices de ses excès, mais ça contribue à la beauté du rock qu'il fabrique avec ses vieux amis Albert Hammond Jr. (guitare), Nick Valensi (guitare), Nikolai Fraiture (basse) et Fabrizio Moretti (batterie).
Premier groupe à «ressusciter» le rock au tournant du millénaire, The Strokes ne l'a pas eu aussi facile que certains autres qu'on a découverts dans la foulée, Franz Ferdinand en tête. Room on Fire, deuxième album de Casablancas et sa bande, a déçu pas mal de monde. Mieux accueilli, First Impressions of Earth, lancé en début d'année, semble en train de relancer un groupe que la hype a bien failli tuer.
Dans l'intervalle, Julian Casablancas n'a pas que diminué sa consommation d'alcool, il est aussi devenu un meilleur chanteur, capable de moduler sa voix pour mieux raconter ses chansons. Du moins, c'est vrai dans Heart in a Cage, l'une des meilleures chansons de First Impressions... et titre avec lequel le groupe a lancé son spectacle d'hier. Coup d'envoi réussi et convaincant.
Moins tendus et moins figés qu'auparavant, les gars des Strokes donnent aujourd'hui l'impression d'être de vieux pros. Nick Valensi et Albert Hammond Jr. plaquent leurs accords avec aplomb en affichant un air décontracté (surtout Valensi) et découpent les mélodies avec précision. Du bon boulot, efficace sans être enlevant. Constat semblable du côté de la section rythmique.
L'essentiel du spectacle repose en fait sur les épaules de Julian Casablancas. Les pieds sur le solide plancher de rock construit par ses collègues, il pousse sa voix rauque à la limite de la cassure, laissant son corps un peu mou se tendre avec l'effort. Brut, mais aussi fragilisé par l'excès, il semble toujours au bord du précipice et c'est ce danger qui plaît.
Après avoir passé 45 bonnes minutes à miser, avec succès, sur le matériel de leurs deux premiers disques, les Strokes ont marqué une pause en reprenant Walk on the Wild Side, de Lou Reed. Ce n'est qu'après que le groupe a fait plaisir à ses fans en alignant quelques titres tirés de son premier disque: Someday, Last Nite et Hard to Explain.
Voilà qui relevait d'un cran un spectacle solide, mais aussi marqué par des temps morts. Casablancas n'a pas sauvé le rock, mais il a au moins sauvé son groupe. Et sa peau.
http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... 202/CPARTS
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